mercredi 22 octobre 2008

thermae antoninianae (les thermes de Caracalla)



Allez, on retourne à la piscine !


Suivez le guide pour un aperçu de la structure de ce grand ensemble, et quelques indications sur ses diverses composantes : http://www.unicaen.fr/services/cireve/rome/pdr_maquette.php?fichier=visite_thermes_caracalla


Ne manquez pas de cliquer sur le lien intitulé "aujourd'hui" pour contempler les ruines actuelles.


Cette page fait partie d'un site remarquable qui, organisé autour du commentaire d'une des premières maquettes réalisées de la Rome antique, propose des documents d'un grand intérêt : fiches illustrées sur les principaux monuments de la Ville, et surtout reconstitutions virtuelles, scientifiquement documentées, de certains d'entre eux.


Faites donc votre choix parmi les visites proposées, et promenez-vous à votre guise (ou presque) dans la Rome d'il y a deux mille ans !


Caracalla : empereur romain, début du IIIe siècle.



buste de Caracalla enfant



buste de Caracalla (musées capitolins. ROME)

Pour vous permettre de faire connaissance et de vous familiariser du mieux possible avec ce Caracalla, fameux pour ces thermes, dont il n'eut d'ailleurs pas l'idée, mais dont il présida effectivement l'inauguration, je vous renvoie à nouveau vers ce site remarquable où sont retracées avec verve, non sans un certain humour, les biographies d'absolument tous les personnages qui se hissèrent, ou que l'on hissa, jusqu'à ce rang auguste, ou qui, moins brillamment, furent simplement, parfois très brièvement, affublés de ce titre de Caesar Augustus :

N'hésitez pas à vous promener sur ce vaste espace dédié à l'histoire de l'Empire romain !
Laissez-vous aller à suivre quelques liens, vous y découvrirez de nombreux personnages, vous y trouverez une nourriture abondante pour assouvir votre appétit de savoir, vous y lirez le récit d'aventures grandioses, vous y verrez aussi combien la grandeur, le pouvoir et la gloire ont souvent les pieds sales, et se dressent parfois sur fond de noirceur, de cruauté et de crime.

vendredi 17 octobre 2008

les thermes de Caracalla (introduction)

Envie de faire une petite visite aux thermes de Caracalla ?

Voici l'occasion de faire un bref voyage, en majeure partie virtuel, dans le temps, une rapide excursion dans l'enceinte et les secrets de ce monument grandiose.

Il s'agit d'une video de trois minutes disponible sur youtube à l'adresse suivante :

http://fr.youtube.com/watch?v=_RlQSgqXJHc

(Il n'est malheureusement pas possible de l'intégrer directement au blog)

A SUIVRE prochainement : de nombreux documents supplémentaires à propos des thermes, en guise de corrigé et de prolongement aux exposés réalisés en classe de 4e.

vendredi 10 octobre 2008

la mort de Socrate


Quelques années plus tard, en 1787, le même peintre, Jacques Louis Davis réalisa, cette Mort de Socrate. Le philosophe grec montre pour sa part de la main gauche le ciel, c'est à dire l'univers immatériel des Idées qui est au principe de sa pensée, et de l'autre main il accepte la coupe de ciguë, le poison qu'il est condamné à boire. Là aussi ses amis et disciples l'accompagnent et reçoivent la leçon de son courage.

Cette scène est un autre des grands thèmes que les peintres ont souvent traité parmi les sujets historiques empruntés à l'Antiquité, genre noble s'il en fut.

Pour en finir avec la mort de Sénèque



Cet autre tableau a toujours pour sujet la mort de Sénèque. Il est l'oeuvre du peintre Jacques Louis David et date de 1773. C'est le tableau dont il est question dans le commentaire que vous avez peut-être lu sur educnet à propos de celui de Giordano.

On retrouve bien sûr les mêmes éléments de composition : le philosophe dénudé, entouré de ses disciples émus et attentifs à ses dernières paroles, le soldat romain, le médecin, et évidemment la mort, qui vient, matérialisée par la vasque de métal où repose le pied de Sénèque, et qui s'emplit du sang qui coule des veines de ses chevilles ouvertes. Enfin, son épouse Paulina, qui donne à la scène toute sa dimension humaine et tragique.

Vous pouvez remarquer que dans cette mise en scène par David des derniers instants du philosophe, l'accent est très nettement porté sur, justement, cette déchirante séparation de l'homme et de son épouse : le geste de la main qui dans les autres représentations semblait signifier l'importance de la leçon ultime donnée par le sage à son entourage, paraît ici davantage indiquer la souffrance du mari qui renonce à celle qu'il aime, Paulina : elle partage la vedette avec lui, au premier plan, non pas à ses côtés, mais de l'autre côté, puisque toute la tension picturale du tableau repose sur l'écartement qui les renvoie chacun de leur côté.